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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 10:24

 


 

Le Tram, cette forteresse posée à l’entrée du Val Maidera, nous offre un record inédit, sans doute involontaire : la plus monumentale et colossale issue de secours ou du moins appelée ainsi. Ce majestueux escalier est fermé les jours de spectacle.


 

TRAM-escalier.png

 

De nombreuses affichettes en interdisent l’accès, sauf si un incident devait obliger le public à quitter la salle en catastrophe. Cet accès gigantesque est devenu, par le biais de quelques simples affichettes, la sortie de secours la plus imposante au monde !

 

Cela nous surprend. Y-a-t-il là un « bug » ? Une erreur de conception ? Seuls le maître d’œuvre et les gestionnaires des fonds publics seraient en mesure de nous donner un semblant d’explication…

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 10:33

Le maire et son équipe inventent… l’année de 7 mois !


Nous avons un maire à temps partiel, absent de la commune une bonne partie de l’année (presque 5 mois sur 12 en 2010-2011).

 

Il en est de même de ses mandats de conseiller général et de vice-président de la Communauté de Communes…

 

Les mandats se cumulent, les absences aussi !

 

N’oublions jamais que l’argent public permet le fonctionnement d’une collectivité et l’indemnisation du maire et des adjoints. A l’inverse d’un salarié ou d’un ouvrier, notre maire continue de percevoir ses indemnités même s’il est souvent absent. Ceci est vraiment choquant.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 09:24

Les élus locaux et les services de l’Etat réfléchissent depuis plusieurs mois à la refonte de la carte de l’intercommunalité (communautés de communes, d’agglomération…). De nombreuses réunions ont eu lieu, en particulier au siège de la Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz et à la Mairie.

 

Chose curieuse, les habitants de notre commune (qui sont aussi usagers des services publics et… contribuables !) n’ont pas été associés à cette démarche. En dehors de la presse locale qui a consacré plusieurs articles à l’intercommunalité, il n’y a pas eu de la part de la municipalité de volonté d’informer les Maizièrois.  

 

Pour pallier cette absence d’information, le groupe Maizières Ensemble se propose de faire le point sur ce sujet important pour notre avenir.

 


Etat des lieux

 

carte intercommunalité


■ Notre commune fait partie de la Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz (CCMLM) qui a succédé au District du Nord de l’Agglomération Messine créé en 1975.

 

■ La CCMLM regroupe aujourd’hui 14 communes qui représentent 22 000 habitants sur un territoire d’un peu plus de 9 000 hectares.

 

■ Les compétences exercées sont importantes : développement économique, aménagement communautaire, politique du logement et du cadre de vie, collecte et traitement des déchets, assainissement des eaux usées, pistes cyclables, maisons de retraite, une partie de l’entretien des voies publiques.

 

■ Les ressources de la CCMLM reposent sur la Cotisation Economique Territoriale (qui remplace à partir de 2011 la Taxe Professionnelle), l’ancienne part départementale de la Taxe d’Habitation et la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères. Notre Communauté de Communes est actuellement la plus riche de Lorraine, richesse dont profitent abondamment les communes qui en sont membres.

 


Que prévoit la Loi ?

 

De façon synthétique, le législateur a prévu de rationaliser la carte de l’intercommunalité en interdisant les entités de moins de 5 000 habitants, les territoires enclavés et les ensembles discontinus. Par ailleurs, un objectif de solidarité financière accrue doit être poursuivi, de façon à éviter de trop grandes différences entre les territoires.

 

L’actuelle CCMLM est coupée en deux par le territoire de Hauconcourt. Discontinue, elle ne peut donc demeurer en l’état.

 


Quelles sont les pistes possibles ?


Notre situation géographique permet d’envisager plusieurs possibilités :


■ soit un rapprochement avec des intercommunalités de taille moyenne voisines,

■ soit un rapprochement avec Metz Métropole,

■ soit une formule rassemblant les deux.

 

La proposition faite initialement par le Préfet consistait à fusionner notre Communauté avec une partie du Sillon Mosellan (Talange et Hagondange) mais aussi le Haut-Chemin (autour de Vigy) et le Pays de Pange. Nous avons immédiatement dénoncé cette possibilité qui ne répond pas au critère d’un bassin de vie commun, tant les différences sont grandes entre nos communes situées dans la vallée de la Moselle et les villages ruraux du sud messin.

 


Dès le début des discussions, nous avons proposé deux solutions alternatives.


■ La première est la plus logique et la plus raisonnable : la fusion avec le Sillon Mosellan qui est le territoire le plus proche de nous, géographiquement et par les habitudes de vie de ses habitants. Le Sillon regroupe les communes de Hauconcourt, Talange, Hagondange, Mondelange, Richemont et Gandrange.


■ La seconde est une nécessité, mais à plus long terme : il s’agit d’un rapprochement avec Metz Métropole. Cette hypothèse se concevrait à 2 conditions : il faut que les incertitudes sur le plan budgétaire et financier soient levées et que nos communes soient prêtes (une ville comme Maizières occuperait une place de choix dans un ensemble bien plus grand, contrairement aux villages voisins qui, aujourd’hui, appréhendent d’être « noyés dans la masse »).


Une chose est certaine : il faut dès maintenant travailler avec nos voisins pour coordonner nos actions, mieux utiliser l’argent public et améliorer l’offre de transports collectifs. C’est important pour toute la population et notamment pour les plus jeunes qui n’ont pas toujours les moyens d’être vraiment mobiles.

 


Quelles sont nos principales préoccupations ?


Nous pensons que la volonté de limiter les dépenses publiques en simplifiant et rationalisant la carte de l’intercommunalité est une bonne chose. En toutes circonstances, deux préoccupations guideront nos choix : la modération fiscale et l’amélioration des services rendus aux habitants.

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 14:48

C'est dans une charte donnée en 977 en faveur de l'abbaye Saint-Pierre-aux-nonnains de Metz par l'Empereur du Saint Empire Germanique Othon II qu'apparaît pour la première fois, sous le vocable Maidera, le nom de Maizières. La forme est bien éloignée du Maizières d'aujourd'hui et il faut attendre 1218 pour voir apparaître Masieres dont les différentes appellations ne s'écarteront plus jusqu'à nos jours, les deux périodes d'annexions allemandes exceptées.

 

L'on relève ensuite au fil du temps dans les différents fonds d'archives conservés à la bibliothèque nationale, aux archives départementales, aux archives municipales de Metz ou encore dans les recherches des érudits régionaux Maisières en 1235, Meisières en 1241, Masyeres en 1246, Maixerey en 1321, Maixeire en 1404, Maxières en 1495, Maizière devant Metz en 1514, Maisière en 1631, Maizière en 1635, Mezières en 1756 et courament pendant près d'un siècle. Ces formes librement écrites sont transcrites par des greffiers ou chroniqueurs régionaux mais étrangers à la commune. Les autorités préfectorales écriront Mezières très longtemps.

 

Cette invite était elle-même faite sur demande du conseiller d'Etat, directeur général des postes, qui précisait : "... Il importe pour la régularité du service que le timbre de ce bureau présente un surnom qui empêche de le confondre avec un établissement de poste aux lettres déjà existant dans une commune homonyme des départements des Ardennes, de l'Indre, etc. A cet effet, j'ai pensé que le nouvel établissement pourrait être désigné sous l'appellation de "Maizières-Brieux", mais d'après les instructions qui m'ont été adressées par son Excellence M. le Ministre de l'Intérieur, il est nécessaire que le conseil municipal soit préalablement consulté..."

 

Le conseil municipal se prononça le 6 septembre 1846 mais la proposition Maizières-Brieux ne fut pas de son goût car l'assemblée communale, réunie sous la présidence du maire Oley, proposa Maizières-lès-Metz, proposition qui fut communiquée au préfet qui fit suivre.

 

Mais dans la formulation de cette délibération, nos édiles s'étaient prononcés sur l'appellation du bureau de poste et n'avaient pas clairement formulé qu'il s'agirait aussi du nom de la commune. C'est du moins ainsi qu'est interprétée la délibération par le ministre de l'Intérieur qui ne s'empêcha pas de faire remarquer au préfet que s'il avait suivi de près ses instructions, une telle confusion ne se serait pas produite.

 

Le conseil délibéra donc une seconde fois le 5 novembre 1846, confirmant définitivement et pour le bureau de poste et pour la commune l'appellation Maizières-lès-Metz. Le 30 mai 1847, une ordonnance royale de Louis-Philippe consacra définitivement le nom de Maizières-lès-Metz. Il est à remarquer dans cette ordonnance l'absence d'accent sur le les de Maizières-lès-Metz, lès signifiant près de.

 

Localement la fantaisie est aussi grande tant chez les prêtres jusqu'en 1792 que chez les officiers de l'état-civil qui leur ont succédé pour la tenue des registres paroissiaux devenus registres de l'état-civil tenus par les mairies depuis octobre 1792. On peut lire dans les registres de 1653 à 1847 une multitude de formes écrites selon l'humeur des prêtres depuis des greffiers chargés de la rédaction des actes. Elles sont si nombreuses qu'il n'y a en fait aucun intérêt de les relever toutes puisqu'à l'oreille s'entendait toujours "Maizières". Mais là encore aucune certitude pour le parler du crû puisqu'au milieu du XIXème siècle, les ruraux s'exprimaient en patois, ceux de Maizières parlaient le patois du Pays messin, patois de l'Isle plus précisément, car le patois roman s'il était compris de tous les patoisants lorrains, différait d'une région à l'autre et parfois même entre deux villages voisins. En patois donc, l'on disait Mahires, le h prononcé de façon gutturale, puis Majire qui est encore avancé quelquefois par les plus vieux habitants de la Commune, lorsqu'ils avancent avec fierté leurs lointaines origines locales.

 

L'installation d'un bureau de poste le 1er décembre 1846 allait donner à la commune son appellation définitive. Sur sollicitation du préfet, le conseil municipal fut invité à se prononcer sur l'appellation officielle de la commune.

 

Les différentes désinences Maizières, Mezières, Maizerey, Maizery... nombreuses dans tous les pays, ont probablement toutes pour origine le mot latin Maceria qui désigne un mur de clôture, le pluriel Maceriae pouvant signaler logiquement plusieurs de ces murs. Dans son dictionnaire des patois romans de la Moselle, Léon Zeliqzon donne à Majire le nom de l'endroit où l'on trouvait de nombreuses masures. A-t-on de manière précise trouvé leurs traces dans la commune et donc localisé des signes de vie des premiers Maizièrois ? Les anciens écrits n'en font aucun état pour l'agglomération actuelle qui s'est reconstruite sur l'ancien village et s'est étendue. Il est d'ailleurs peu probable que l'on y trouve encore quelque chose tant le sol a été fouillé et retourné lors des opérations de déminage et de déblaiement puis de reconstruction qui ont fait suite aux massives destructions de 1944. Par contre, chaque chantier de fouilles archéologiques programmé en bordure de la voie romaine livre son écot de trouvailles. Au sud dans le secteur des grands ensembles commerciaux, plus au nord devant la fabrique de céramiques et par ailleurs au lieudit des Grands prés au sud de l'autoroute A4 ont été mis à jour les plus vieux sites de vie relevés sur le territoire de la commune.

 

En 1871, malgré l'abandon par la France de la Moselle à l'Allemagne, Maizières conserva son appellation qui se germanisa légèrement pour devenir Maizières-bei-Metz. Au début du conflit de 1914 cependant, pour irréversiblement marquer sa propriété impériale, le Reich allemand interdit la langue française et institua Macheren. Le retour à la France en 1918 nous rendit Maizières-lès-Metz jusqu'en 1941 où l'autorité nazie, par ordonnance du 25 janvier 1941, imposa Machern-bei-Metz. A la libération de novembre 1944, les Maizièrois, pour qui il n'en avait jamais été autrement dans leurs coeurs, retrouvèrent Maizières-lès-Metz.

 

Jean-Claude JACOBY

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