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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 18:20

Lundi 22 avril 2013, lors du conseil municipal, Julien Freyburger est intervenu, entre autres, sur les nouveaux rythmes scolaires et plus particulièrement sur les nouveaux horaires et le périscolaire.

 

Il est tout d’abord revenu sur le choix du maire d’appliquer dès la rentrée de septembre 2013 la nouvelle réforme des rythmes scolaires, alors que les parents, consultés, s’étaient prononcés en majorité en faveur du report de cette réforme pour la rentrée de 2014. Pourquoi consulter les parents si, au final, seule l’opinion du maire est prise en compte ?


 


Tableau-reforme-tourne.jpg

Le 15 avril, la Ville de Maizières avait organisé une réunion sur l’accueil périscolaire, réunion au cours de laquelle des parents ont posé des questions sur des points qui les intéressaient. Nombreux parents ont également contacté Julien Freyburger pour lui faire part de leurs inquiétudes. C’est pourquoi, lors du conseil municipal, Julien Freyburger s’est fait l’écho de ces inquiétudes et interrogations, notamment en ce qui concerne la tranche horaire 15h45/16h30.

 

Si jusqu’à présent certains parents pouvaient récupérer leurs enfants à la sortie de l’école, à 16h30, ils ne pourront plus forcément le faire à 15h45, nouvel horaire dès la rentrée de septembre 2013. Les enfants devront donc aller au périscolaire pendant ces ¾ d’heure. De façon légitime, les parents s’interrogeaient sur les 2,50 euros à payer, par jour, au périscolaire et s’inquiétaient de l’incidence qu’aurait cette somme sur leur budget.

 

Le maire Gérard Terrier a pris note de ces remarques et a promis d’étudier la question de la tranche horaire 15h45/16h30. Il a précisé que les 2,50 euros sont demandés, par jour, pour le goûter servi au périscolaire et ne représentent pas des frais de garde. Il serait peut-être possible de différer ce goûter à 16h30 ; cela ne représenterait donc pas un coût financier pour les parents venant récupérer leurs enfants à 16h30. Affaire à suivre…

 

 


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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 07:03

Face à la dérive autoritariste du maire et à un simulacre de démocratie, l'opposition quitte le conseil municipal.

 

Une fois de plus, la démocratie est bafouée à Maizières-lès-Metz par le maire et son équipe.

Au début de la séance du Conseil municipal du 25 mars 2013, les élus avaient à se prononcer sur l’approbation du compte rendu du Conseil précédent, en date du 18 février 2013.

Le principal point à l’ordre du jour du Conseil précédent était le Débat d’orientation budgétaire (DOB), qui avait donné lieu à une intervention de l’adjoint en charge des finances et à deux prises de parole de l’opposition municipale, celles de François LACK et la mienne.

Dans le compte rendu, plus de 7 pages sont consacrées aux développements de la majorité municipale dans le cadre du DOB. Quant aux prises de parole de l’opposition, elles sont résumées en une seule phrase : « MM. LACK et FREYBURGER prennent la parole l’un après l’autre et après avoir entendu les réponses données par M. le Maire, la parole est donnée à Mme Catherine GLOGLOWSKI, Conseillère municipale qui fait la lecture du point relatif à la modification du tableau d’amortissement des immobilisations » (c’est-à-dire le point suivant).

Alors que mon collègue François LACK s’est exprimé plusieurs minutes et que j’ai développé de nombreux points municipaux pendant près d’une heure, nous n’avons même pas eu droit à un simple résumé de notre propos, la majorité municipale étant gratifiée d’un compte rendu intégral du sien.

A quoi sert un « débat » d’orientation budgétaire s’il s’achève par le compte rendu de la « pensée officielle », au mépris des opinions différentes (soutenues par près de la moitié de la population) ? A rien, comme l’ensemble de la démocratie participative à Maizières qui n’est qu’un slogan sans contenu.

Alors que j’ai proposé au maire de remédier à cette omission volontaire en relatant notre propos dans le compte rendu du Conseil de ce jour, il nous a pour toute réponse opposé un mépris incompatible avec la vie normale d’un Conseil municipal.

Face à ce mépris, nous avons pour la première fois au cours de ce mandat décidé de quitter le Conseil municipal qui ne présente plus aucun intérêt, tant il a été vidé de toute substance par la majorité sortante.

Maizières-lès-Metz et les Maizièrois méritent mieux qu’un simulacre de démocratie.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 10:58

Lors du conseil municipal du 18 février 2013, qui portait notamment sur le Débat d’Orientation Budgétaire, Julien Freyburger s’est exprimé et a abordé de nombreux sujets. Voici quelques extraits de son intervention.

 

 HEH4131

 

 

Le contexte national

 

Au cours des exercices budgétaires précédents, de nombreuses critiques ont été émises contre la politique gouvernementale à l’égard des collectivités territoriales. Les expressions utilisées par le maire et la majorité municipale étaient plus dures, plus critiques les unes que les autres : « coupes sombres », « saignées »…

 

Aujourd’hui, le ton a considérablement changé : « Soucieux de redresser les comptes publics et d’atteindre l’objectif fixé par l’Europe de ne pas dépasser 3% de déficit public, le législateur a prévu dans sa loi de finances pour 2013 le gel des dotations pour les collectivités territoriales »… Quel changement de ton en quelques mois seulement !

 

Pas de chance, les écrits du maire et de la majorité municipale sont déjà caducs :

1/ le gouvernement a annoncé que le seuil de 3% de déficit public, un engagement pourtant ferme de François Hollande, serait allègrement dépassé ;

2/ il n’y aura pas de gel des dotations pour les collectivités territoriales mais une baisse extrêmement forte. Mardi dernier, le gouvernement a annoncé que les dotations aux collectivités territoriales seront réduites de 3 milliards d’euros sur 2 ans… soit une réduction historique !

 

Je n’ose imaginer ce que vous auriez pu dire si une telle mesure avait été prise par une autre majorité !

 

Parallèlement à ce recul sans précédent des dotations aux collectivités territoriales, votre majorité impose sans cesse de nouvelles charges : augmentation de la cotisation de la Caisse nationale de Retraite des Agents des Collectivités territoriales, hausse de la TVA, coûts de la réforme des rythmes scolaires (650 millions d’euros à la charge exclusive des collectivités)… Vous êtes en train de perdre le contrôle d’une machine infernale qui conjugue baisse historique des dotations et augmentation très importante des charges pesant sur les collectivités territoriales !

 

Enfin, et c’est probablement le plus grave, les perspectives de croissance pour 2013 s’approchent dangereusement du niveau 0. La hausse généralisée des prélèvements, qui affecte tous les Français dans des proportions inimaginables, a cassé le peu de marge en termes de croissance dont nous disposions encore.

 

La situation est dramatique au niveau national ; elle n’est pas vraiment plus reluisante au plan municipal.

 

 

Le contexte municipal

 

Une remarque de forme tout d’abord. L’autosatisfaction permanente que vous entretenez ne tient pas lieu de bonne politique municipale.

 

Ce n’est pas la faute de M. Meignel en particulier ; cela est dû au climat que vous avez créé : les bonnes idées ne peuvent venir que de vous et quand elles viennent des autres, plutôt que de le reconnaître, vous vous les appropriez sans hésitation ! Cela peut être ponctuellement habile mais les effets pervers se font vite ressentir : le lien de confiance entre la municipalité et bon nombre d’acteurs de la ville s’est tellement distendu qu’il n’existe plus.

 

Au-delà des manifestations officielles comme la cérémonie des vœux, entièrement tournée vers la présumée gloire du maire et de son équipe (dont une bonne partie n’a pas d’expérience locale antérieure à 2008), la population et nombre de personnes investies dans la vie communale se tiennent à l’écart des sujets municipaux. Ce n’est pas un hasard mais le résultat de cette attitude imperméable à la critique, fût-elle constructive, et aux propositions émanant des autres.

 

La fiscalité locale :

Vous présentez la reconduction des taux des taxes locales comme un cadeau aux Maizièrois alors que c’est un dû ! La situation de notre commune au sein de la Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz est extrêmement favorable, compte tenu de l’apport des entreprises présentes sur le territoire. Et les dotations communautaires sont en relation directe avec les rentrées générées par la cotisation foncière des entreprises (rapportées au nombre d’habitants, 4 fois plus importantes qu’à Metz Métropole, 2,5 fois plus importantes qu’au Val de Fensch, et… du même niveau qu’à Neuilly-sur-Seine !). Il est plus facile de gérer l’abondance que la pénurie !

 

Vous parlez d’économies faites par les Maizièrois… et les 750 000 euros de réduction consentis à Nexity sur l’acquisition du terrain Victor Hugo ?

 

Quant aux données que vous nous communiquez, elles sont très sélectives. Vous effectuez une comparaison des taux de taxe d’habitation mais vous ne parlez pas de ceux de la taxe foncière… pourtant, 60 % des ménages de Maizières sont propriétaires de leur logement, ce n’est pas rien ! Et là, nous sommes beaucoup moins bien placés, nous sommes même largement relégués par d’autres communes, comparables à la nôtre, qui ont une politique de modération fiscale sur le foncier beaucoup plus marquée que Maizières (Woippy, Florange…).

 

Par ailleurs, vous n’évoquez pas les bases qui, d’année en année, augmentent (+ 1,8% entre 2012 et 2013). Quant aux taxes, vous appliquez un taux faible quand la base est faible (taxe d’habitation) et un taux fort quand la base est forte (taxe foncière).

 

Un programme pluriannuel d’investissement :

A priori, c’est une bonne chose puisqu’une certaine visibilité se dégage en termes de projets.

Mais, dans les faits, les élus et citoyens sont placés devant le fait accompli (ex. des travaux de la Grand’Rue, officiellement non encore projetés… et pourtant, les riverains qui possèdent quelques mètres carrés de trottoirs ont été contactés par vos soins pour qu’ils les cèdent à la ville. Personne n’en avait été informé auparavant !).

 

Vous avez aussi procédé à des réfections de voiries sans enfouir les réseaux (ex. de la rue du Général de Gaulle ou de la rue St Félix… faire et défaire, c’est toujours faire !). En revanche, quand il y a enfouissement en même temps que réfection, comme à Brieux, nous soutenons sans réserve la démarche entreprise.

 

Contrairement à ce que vous aviez solennellement affirmé, la place Victor Hugo va être reprise sans aucune participation de l’investisseur privé qui a pourtant bénéficié de vos largesses (750 000 euros de ristourne) : 0 euro de participation, c’est le 0 de la honte et de l’irrespect pour l’argent des Maizièrois.

 

Une démocratie participative en faillite complète :

De nombreux membres des « conseils de quartiers » ont démissionné, faute de régularité et de suivi des réunions. Les projets présentés aux représentants des habitants sont tous généralement déjà ficelés et il n’y a aucune volonté de prendre en compte les aspirations des habitants.

 

C’est un système grossier, destiné à tromper et à abuser les Maizièrois. Vous évoquez régulièrement la différence entre le « dire » et le « faire », mais vous privilégiez la pédagogie par l’absurde : vous faites l’inverse de ce que vous promettez.

 

Il en est ainsi du cumul des mandats, devenu une spécialité locale. Alors que les candidats socialistes s’étaient engagés à ne pas cumuler les mandats, la ministre de la Culture est devenue conseillère générale (elle n’a pas mis les pieds dans le canton depuis les élections) et vous êtes devenu député… « faites ce que je dis, pas ce que je fais », telle est votre devise !

 

Le Billeron : 

 

Alors que votre première décision en 2008 en tant que président du Syndicat du Billeron a été de vous faire verser 800 euros d’indemnités mensuelles pour une à deux réunions annuelles, ce qui a choqué beaucoup d’élus (pas ceux de votre majorité municipale, évidemment !), des riverains de la rue du Parc et de la rue de Lorraine se sont retrouvés inondés en ce début d’année : gros préjudice matériel, sans parler du préjudice moral.

 

Plutôt que de se faire verser des indemnités, il vaudrait mieux curer et entretenir le Billeron… Quand vous avez affirmé que les 800 euros mensuels pour une à deux réunions par an servaient à couvrir vos frais de déplacement, je me suis demandé si vous ne confondiez pas le Syndicat du Billeron avec la Commission de Navigation du Rhin ! Or, j’ai eu confirmation de ce que je pensais en ouvrant un livre de géographie : c’est bien le Billeron qui passe à Maizières et pas le Rhin !

 

Le Val Maidera :

Alors que le Val Maidera est un quartier récent, tous les cheminements piétonniers et les espaces verts se sont retrouvés sous l’eau ces dernière semaines, gênant bien des habitants, et notamment les collégiens, dans leurs déplacements quotidiens. Que se passe-t-il ? Est-ce, comme on me l’a affirmé, une station de relevage qui a été vandalisée ? Et si tel est le cas, pourquoi ne pas avoir sécurisé ces installations qui représentent un investissement important pour la collectivité ?

 

La Sécurité :

Nombreux cambriolages, agressions, atteintes aux personnes et aux biens, voiture brûlées, y compris en plein centre-ville… et pourtant, à vous entendre, « rien ne se passe à Maizières ». Quand allez-vous vous décider à accompagner l’augmentation de la population par des services publics, y compris en matière de sécurité, qui fonctionnement suffisamment bien en termes de personnels et de moyens ? Quand cessera cette naïveté coupable de votre part qui veut que vous refusiez de voir la réalité en face ? C’est la sécurité et le bien-être des Maizièrois qui est en jeu, pas autre chose.

 

Les Transports scolaires : 

 

Comment se fait-il que toute une partie de la commune (notamment dans le secteur de l’avenue de Thionville, de la rue Coluche…) soit privée de transports scolaires ? De nombreux jeunes effectuent plus de 2,5 kilomètres à pied pour se rendre sur leur lieu d’études, en traversant des axes dangereux (avenue de Thionville, route de Hauconcourt…).

 

Une ultime demande : répondez-moi avec franchise si toutefois vous en êtes capable et évitez, au moins une fois au cours de ce mandat, le langage politicien et la langue de bois !

 

 

La sécurisation des parcours professionnels du personnel municipal :

 

Nous nous réjouissons d’avoir été entendus sur ce point. Dès le début du mandat, nous avons dénoncé avec force la précarité de bon nombre d’employés municipaux qui collectionnaient les CDD, parfois des dizaines d’affilée, au mépris le plus grand des règles qui s’appliquent aux agents publics. L’insécurité économique entraîne l’insécurité sociale et il était vraiment temps que vous vous en aperceviez.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 10:54

Alors que l’étude nationale de danger sur la gare de triage de Woippy ne sera connue, dans ses conclusions, que fin septembre, je vous suggère de surseoir à statuer sur l’adoption du PLU.

 

Ce document est aujourd’hui une fiction, tant que nous ne seront pas fixés sur les périmètres entourant la gare de triage.

 

Plutôt que d’adopter le PLU aujourd’hui, il vaudrait mieux attendre cet automne, ce qui évitera à notre commune de devoir immédiatement le réviser, procédure qui prend au moins 18 mois.

 

Mais le plus important est la santé publique de nos habitants. Je déplore d’ailleurs que nous devions parler des dangers potentiels de la gare de triage en marge d’un point sur le PLU… mais comme il n’y a jamais de débat volontaire, sur des sujets pourtant importants pour la population, j’utilise les occasions qui se présentent.

 

J’attends du député socialiste de la circonscription qu’il s’empare de ce dossier et qu’il fasse pour une fois preuve d’efficacité, au sujet des wagons de chlore qui transitent par la gare de triage. La sécurité et la santé des habitants sont une priorité absolue.

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 07:27

Le conseil municipal du 21 février 2012, vu depuis le siège des spectateurs (côté opposition il va sans dire).

 

La longueur de ce compte rendu s’explique par la durée du conseil, débat d’orientation budgétaire oblige.

 

Après « quelques » poignées de mains d’élus venus nous saluer, nous assistons au conseil qui débute par l’approbation du compte rendu du dernier conseil et par la lecture de l’ordre du jour.

 

Stéphane Meigniel, adjoint aux finances,  prend la parole afin de nous faire un cours d’économie ; non, pardon, afin d’entamer le débat d’orientation budgétaire. Il est vrai que ses discours ne sont pas toujours très faciles à suivre pour qui ne baigne pas au quotidien dans cette matière qu’est l’économie…

 

Il fait référence aux dépenses d’investissement dont l’engagement doit tenir compte du contexte dans lequel est élaboré le budget :

 

-        -  La crise sociale (chômage…)

-        -  La crise financière (problème de liquidités des banques)

-        -  La crise des finances publiques (déficit public important… comme en Corrèze, non ?)

-        -  Les réformes liées à l’intercommunalité et les collectivités locales

 

S’ensuivent certains chiffres qui ne seront pas cités, désolé pour ceux qui en sont fan… Il est parfois difficile de saisir toutes ses explications, comme par exemple quand il parle de « péréquation horizontale »… qu’est-ce donc que ça ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !!!

 

Il se réjouit de la stabilité des taux d’imposition : on pourrait augmenter les impôts et avoir ainsi d’avantages de recettes, qui représenteraient environ 175 euros par habitants. Mais comme les taux seront stables, on arrive à une économie pour les ménages de 175 euros !!! C’est fantastique comme il arrive à une telle conclusion : selon lui la commune permet à chaque ménage de faire une économie de 175 euros car ils n’augmentent pas les impôts. On pourrait parler d’économie s’il y avait baisse d’impôts. Là, c’est une dépense supplémentaire qui ne sera pas demandée aux ménages, ce n’est pas exactement la même chose.

 

Attention à ne pas trop discuter avec vos voisins pendant son discours, notamment au sein de la majorité : Stéphane Meigniel garde ses « habitudes » de professeur et n’hésite donc pas à regarder les bavards comme un prof qui surprend ses élèves en pleine discussion pendant son cours !

 

Il parle ensuite de la culture précisant que la municipalité continue de développer la programmation culturelle car « ça crée des liens et ça permet de donner du sens aux habitants » : si quelqu’un comprend cette phrase, qu’il se manifeste ! Si l’utilité d’une programmation culturelle est bien compréhensible, sa phrase ne veut rien dire ! Si ?

 


Julien Freyburger prend la parole et souligne d’entrée l’exercice d’autosatisfaction de la majorité lors de l’évocation du budget.

 

Le positionnement géographique de Maizières ainsi que son appartenance à une communauté de communes riche sont des éléments qui expliquent que les chiffres soient bons.

 

Certes les taux d’imposition n’augmentent pas, mais les bases augmentent. La politique de modération fiscale pourrait être encore plus ambitieuse et aller jusqu’à une baisse des taux, comme ça a été le cas dans d’autres communes.

 

Au sujet des projets de la ville, il rappelle que la commune est en extension et qu’il faut se préoccuper des déplacements dans la commune de façon plus poussée. L’axe Nord-Sud est toujours problématique ; les nouvelles constructions vont induire une augmentation des flux de circulation.

 

Julien reprend une idée déjà évoquée : la construction d’une passerelle accolée au pont Demange pour les piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite. Le pont est dangereux vu l’exiguïté du trottoir. Une passerelle permettrait de sécuriser toutes les personnes ne circulant pas au volant d’un véhicule.

 

Il soulève 2 points au sujet de chantiers qui paraissent interrompus :

 

-         -  La sortie de la rue Kennedy débouchant sur la route de Metz

-         -  La rue Simone Signoret ; quid du sens de circulation sur l’avenue De Lattre ?

 

Julien souhaite avoir des précisions sur l’aménagement de la Grand’Rue.

 

Concernant la baisse des subventions de la communauté de communes : y aura-t-il un impact sur les subventions versées aux associations de la commune ?

 


Gérard Terrier prend la parole afin de répondre aux différents points soulevés par Julien.

 

Ce n’est pas de l’autosatisfaction : les chiffres sont bons, ce sont des faits. Visiblement le maire n’a pas aimé qu’on parle d’autosatisfaction.

 

Peut-on aller jusqu’à baisser les taux d’imposition? Certaines communes l’ont effectivement fait mais parce qu’elles avaient des taux beaucoup trop élevés, c’était pour revenir à un taux plus raisonnable.

 

La création d’une passerelle accolée au pont Demange est à exclure. Le Réseau ferré de France ne fait rien sur les ouvrages d’art sur la ligne Metz-Luxembourg. A long terme elle va passer en ligne à grande vitesse. Le pont Demange devra alors être rehaussé, mais pas de délai connu.

 

La sortie de la rue Kennedy : la rue est étroite, c’est une souricière (même problème que pour l’avenue Montastruc la Conseillère). La sortie sur la route de Thionville est une voie à usage exceptionnel (en cas de soucis dans la rue). La question de savoir s’il convient d’ouvrir cette rue devra être débattue.

 

Le maire en vient rapidement à la rue de Gaulle et explique les retards dus aux difficultés rencontrées lors des travaux.

 

Quant à l’enfouissement des fils électriques, téléphoniques…, ce n’est pas une priorité vu le prix. Le maire assume sa décision. Les fils au-dessus de la tête, ce n’est pas très beau mais ça n’empêche pas de vivre.

 

Il est certain que l’on peut vivre avec des fils au-dessus de la tête mais si on peut faire autrement, pourquoi ne pas le faire ? Son raisonnement est étrange. Si on se met à penser comme lui, où va-t-on ? Par exemple, pourquoi continuer à déposer nos papiers dans une poubelle plutôt que de les laisser traîner dans les rues ? D’accord, ce n’est pas beau, mais ça ne nous empêche pas de vivre ! Et puis on ferait des économies : plus besoin de payer des personnes pour ramasser les détritus. Non, vraiment, c’est un raisonnement bien étrange si on se met à le suivre au quotidien…

 

Pas de précisions sur l’aménagement de la Grand’Rue : le maire n’a pas son dossier sous les yeux ! C’est bizarre, il a d’habitude réponse à tout, connaissant visiblement ses dossiers. Mais là, il ne veut rien dire…

 

Les subventions aux associations : les bilans des associations seront étudiés. Les associations qui cumulent les bénéfices ne seront pas soutenues avec le même dynamisme que les autres.

 

Quel encouragement à faire fonctionner son association face à une telle différence de traitement! Désormais, il vaudra mieux ne pas trop en faire, arriver tout juste à se maintenir, et ce afin d’obtenir une aide de la municipalité.

 

Fin du débat d’orientation budgétaire.

 

 

Les différents points de l’ordre du jour sont alors lus, votés.

 

 

La séance se termine avec la lettre que le maire veut envoyer suite à la décision de la caisse d’assurance maladie de fermer les permanences dans la commune.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 08:04

Nous sommes accusés de ne pas nous exprimer suffisamment lors du vote du budget municipal. C’est FAUX.

 

Nous prenons systématiquement la parole pour émettre des idées relatives à l’utilisation du budget et aux choix effectués par la municipalité.

 

Or, le maire a pris le parti de ne pas nous répondre, en dehors d’une vague et superficielle remarque pour mieux passer aux points suivants. De plus, aucune de nos interventions n’est, depuis 2009, reprise dans les comptes rendus municipaux.

 

Nous avons donc décidé d’en tirer les conséquences et de dialoguer directement avec les Maizièrois puisqu’un vrai dialogue au sein du Conseil municipal est rendu impossible du fait de l’attitude du maire.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 08:20

« Histoires d’eau à Maizières »… l’article publié dans notre précédent journal a fait couler beaucoup d’encre et a suscité de nombreuses réactions favorables dans la population.

 

Revenant sur l’hiver dernier, nous avons été accusés par le maire et sa liste de n’aborder le problème de la neige qu’au mois de novembre 2011. Cette remarque serait acceptable s’il s’agissait de notre première intervention… ce qui n’est pas du tout le cas !

 

Nous sommes intervenus sur ce sujet, comme sur beaucoup d’autres, au cours des séances du Conseil municipal du 6 décembre 2010 et du 28 février 2011.

 

Il faut dire que nos interventions ne figurent plus dans les comptes rendus des conseils depuis 2009 car le maire refuse de les faire retranscrire. C’est bien dommage pour l’information des citoyens…

 

Et c’est ainsi que l’on fait dire tout et n’importe quoi à l’opposition car il ne reste pas de traces de nos interventions. Mais nous le promettons devant vous : désormais nous rappellerons chaque année au maire et à son équipe, en place depuis 17 ans, qu’il neige normalement en hiver !

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 15:03

" Si le sujet n’était pas aussi important, nous ririons de bon cœur après la prestation de M. BEBING qui a fait preuve d’un réel talent de comique en affirmant que la décision de réduire l’espace réservé aux élus de l’opposition émanait de tout le groupe majoritaire… Cela ne vaut plus le coup de prendre un billet pour le dernier spectacle d’Anne ROUMANOFF !

 

Quand on sait, mesdames et messieurs les adjoints, mesdames et messieurs les conseillers municipaux, qu’il y a à peine plus d’un an et demi personne parmi vous n’avait le droit à la parole et que c’est justement grâce à l’intervention de Maizières Ensemble que le maire a consenti à vous faire lire les rapports présentés au Conseil municipal…

 

Votre proposition de réduire l’espace d’expression des élus de Maizières Ensemble est à la fois inéquitable, indigne et grotesque.

 

Grotesque parce que la vie municipale ne se résume pas à cela ! A un sujet « secondaire », vous consacrez 3 pages de verbiage indigeste pour tenter de justifier l’injustifiable. C’est lamentable de la part d’un maire qui a été député et qui a voté la loi permettant, justement, l’expression des élus minoritaires.

 

Indigne parce que la vie municipale ne mérite pas ça. Pas plus qu’elle ne mérite de voir le nombre de conseils municipaux annuels divisé par deux. Avant 2008, quand il n’y avait pas d’opposition et qu’à peine la moitié des élus municipaux siégeaient, il y avait un conseil par mois ! Même des communes voisines dont la population est beaucoup moins importante que celle de Maizières tiennent un conseil par mois. Votre attitude n’est dictée que par une seule idée : tout faire pour restreindre la parole de l’opposition municipale.

 

Inéquitable parce que le Tribunal Administratif de Strasbourg a annulé la décision que vous avez prise seul de réduire l’espace d’expression de Maizières Ensemble et vous a obligé à rétablir l’équilibre entre les deux groupes du Conseil municipal. La modification du règlement intérieur ne poursuit qu’un seul objectif : priver la décision de Justice de tout effet ! Quelle drôle de conception du respect des Institutions républicaines !

 

Alors que vous nous bassinez avec votre « démocratie participative » accommodée à toutes les sauces, alors que vous ne parlez que de « dialogue », d’ « échanges », vous feriez mieux de contribuer à faire vivre la démocratie locale plutôt que de vouloir faire taire toutes les personnes qui ne sont pas en accord avec vous.

 

Ce n’est pas en réduisant à la portion congrue la première instance démocratique de notre Commune, le Conseil municipal, que la démocratie et le débat pourront s’exprimer à Maizières ! Votre position est honteuse.

 

Vive la Démocratie ! "

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 15:00

Nous aimerions connaître les consignes qui ont été données au personnel municipal en charge du déneigement. De nombreux Maizièrois nous ont interpellés quant aux difficultés de circulation dans différents quartiers de notre commune.

 

Il semblerait que seuls les axes principaux traversant Maizières aient été déneigés par les services du Conseil général, et que les axes du réseau secondaire n’aient fait l’objet d’aucune attention de la part de la commune.

 

De même il nous a été signalé qu’aucune disposition n’a été prise pour sécuriser les cours de récréation afin d’éviter les chutes des enfants sur la croute de glace qui s’était formée.

 

Nous avons lu avec attention dans le RL de vendredi, les consignes de civisme que chacun d’entre nous doit respecter quant au salage et au déneigement d’un passage sur le trottoir devant son domicile.

 

Nous pensons que pour les personnes âgées, qui ne peuvent pas forcement déblayer la neige, il serait bon de mettre à disposition plus de bacs à sel dans la commune afin de leur faciliter la tâche et leur éviter ainsi de prendre un risque à chaque fois qu’elles sortent de chez elles.

 

Il semblerait également que le maire de la commune, au lieu de donner l’exemple, se soit exonéré de cet exercice vivifiant de déneigement, puisque rien n’a été fait devant chez lui pour rendre le trottoir moins glissant...

 

Encore une fois ce sont les autres qui doivent être de bons citoyens.

 

Pascal CICCONE

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 14:54

Les habitants de la rue du 4 septembre, du n° 1 au n° 11, subissent régulièrement des dégâts des eaux dans leurs caves depuis déjà plusieurs années, que ce soit des eaux de pluie ou des eaux usées.

 

En l’espace de 3 semaines, en novembre 2010, nous avons eu deux inondations dues aux eaux pluviales puis aux eaux usées et une le 4 décembre au soir. Véolia et les pompiers de Maizières sont intervenus le 24 novembre 2010.

 

Ces gênes considérables qui entraînent des dégâts dans les différentes caves, sans compter les odeurs nauséabondes, deviennent insupportables.

 

Nous sommes bien conscients que la mairie n’est pas responsable de l’incivilité de certains individus qui jettent n’importe quoi dans leurs conduites mais à ce jour, ce sont toujours les mêmes personnes qui sont incommodées et qui subissent ces nuisances.

 

A noter aussi que les services compétents ne réagissent pas très vite et il faut que l’on appelle directement Véolia pour remédier à cet état de fait. D’ailleurs, un de vos adjoints qui passait dans la rue, à ce moment-là, à part nous saluer, ne s’est pas senti concerné par ce problème même en voyant l’important camion de Véolia !

 

Aussi nous vous demandons de faire une campagne de sensibilisation auprès des riverains afin que ne soit jeté dans les égouts des eaux usées aucun déchet pouvant obstruer les conduites.

 

Le problème avait déjà été posé en son temps, à M. Guerbeur qui, visiblement, n’en a pas tenu compte, n’étant pas lui-même incommodé.

 

En tout état de cause, le problème persiste et il serait temps de demander aux institutions compétentes de faire des recherches afin de vérifier l’état des conduites, notamment si le diamètre des canalisations correspond au nombre d’habitants car apparemment, selon les techniciens, il y a un problème de diamètre et d’enfouissement des canalisations voire de leur usure car ce n’est pas normal que de telles inondations se produisent d’une manière  récurrente.

 

Monique DEBRAS

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