439 réponses à notre questionnaire : merci

Soyons sincères : nous ne pensions pas recevoir autant de réponses au questionnaire diffusé par Maizières Ensemble à la fin de l’année 2013. Quelle belle surprise de constater combien les Maizièrois ont envie de participer à l’avenir de notre ville ! Rien que pour cette réactivité, nous vous adressons un grand merci.

Comme promis, voici les principaux éléments qui ressortent de l’analyse approfondie de vos remarques.

La politique menée dans le domaine de la petite enfance +++

C’est le constat que nous faisons depuis longtemps. Il faudra poursuivre les actions entreprises car elles répondent aux attentes des parents, soucieux du bien-être et de l’épanouissement des plus jeunes d’entre nous.

Le travail des associations +++

Vous êtes nombreux à reconnaître la richesse du tissu associatif maizièrois, que ce soit dans le domaine caritatif, culturel, patriotique ou sportif. Une priorité pour le prochain mandat municipal sera de poursuivre le soutien aux associations, en renforçant les partenariats. Nous avons tellement de choses à faire ensemble !

Les initiatives culturelles ++

Vous appréciez souvent ce qui est entrepris, nous aussi. Une remarque cependant : la distinction entre les réalisations associatives et municipales n’est pas souvent effectuée. Il faut souligner l’implication exceptionnelle des bénévoles et des artistes des associations locales et le grand investissement des employés municipaux. Malgré un constat globalement positif, vous êtes un nombre significatif à regretter que la Ville ne se soit dotée d’une saison culturelle que très récemment.

La relative bonne santé budgétaire de la Ville  +-

Vos remarques penchent vers une approche positive mais 2 éléments

 reviennent souvent : ce n’est pas parce que Maizières bénéficie de dotations très importantes de l’intercommunalité (nombreuses entreprises présentes sur le territoire intercommunal) qu’il faut « jeter l’argent par les fenêtres »… Le coût, parfois exorbitant, de certaines réalisations municipales (ex. réaménagement de la place autour de la Mairie), vous choque. Vous déplorez aussi l’argent dépensé inutilement dans des travaux rattrapant d’autres travaux mal conçus au départ. Par ailleurs, vous constatez que les montants des taxes locales ont augmenté, parfois sensiblement, malgré la stabilité des taux : là, il s’agit de l’évolution des bases, et de celle des valeurs locatives décidée au plan national…

La fausse démocratie municipale  - - -

La municipalité n’est pas à l’écoute des Maizièrois : cette remarque revient dans une très grande majorité de réponses. Vous êtes nombreux à citer des exemples précis, parfois très surprenants (pas de réponse à de nombreuses sollicitations, sentiment que « le Maizièrois de base » a toujours tort face à la municipalité, visites de quartier du maire « au pas de charge » en prenant soin d’éviter les problèmes…). La plupart des réponses font part d’absence de concertation ou d’information, notamment en matière de travaux ; il n’y a aucune volonté d’associer les riverains à la définition d’un projet, sauf, en de rares circonstances, à la fin du mandat, histoire de laisser un dernier souvenir plus positif.

L’insécurité, pas seulement un « sentiment »   - - -

Actes de vandalisme, dégradations volontaires, vols, cambriolages et même agressions physiques sont beaucoup plus fréquents qu’on ne veut bien le dire. Vous dénoncez unanimement (à 3 exceptions près) l’absence de transparence et de volonté municipale en matière de sécurité. Par ailleurs, vous dénoncez avec vigueur la thèse du maire sortant qui affirme haut et fort qu’ « il n’y a pas d’insécurité à Maizières, seulement un sentiment d’insécurité ». Une vraie prise en considération de l’insécurité et une réaction appropriée de la Ville sont attendues, en plus d’une information objective qui ne dissimule pas la réalité aux Maizièrois.

Le manque de propreté  - -

Malgré les efforts du personnel municipal, la situation s’est dégradée. Vous déplorez des rues sales, mal entretenues et des dépôts sauvages d’ordures et de déchets en tous genres qui sont souvent enlevés très en retard. Par ailleurs, vous êtes nombreux à être étonnés de revoir la balayeuse à si peu de semaines des élections, alors qu’elle avait « disparu des écrans radars » depuis un bon moment !

La coupure de l’éclairage public la nuit - -

C’est l’exemple-type de la fausse bonne idée pour Maizières. Parmi les réponses reçues, l’immense majorité déplore cette mesure prise par le maire sortant qui n’a averti ni la population ni le conseil municipal. Vous êtes nombreux à souhaiter un rétablissement de l’éclairage public et une phase de concertation pour définir les bonnes solutions, quartier par quartier voire rue par rue. Nous l’avons écrit : il faut adapter la réduction de l’éclairage nocturne en tenant compte des spécificités des différents quartiers de Maizières. Vous partagez massivement cette vision pragmatique et responsable.

La réforme imposée des rythmes scolaires  - -

La précipitation de la municipalité et du maire qui s’est voulu « bon élève » aux yeux du gouvernement ne vous satisfait pas du tout. Le fait d’appliquer la réforme dès la rentrée 2013 alors que les 2/3 des familles souhaitaient attendre 2014, pour mieux préparer les choses, ne passe pas chez les Maizièrois qui se sont exprimés en répondant au questionnaire. En plus des nombreuses difficultés générées par cette décision personnelle du maire sortant, vous pensez massivement que la municipalité a manqué de respect aux parents d’élèves qui ont donné leur opinion en toute bonne foi. De nombreuses améliorations seront à apporter.

Les travaux mal conçus et coûteux - -

Les nombreux travaux mal préparés vous incitent à réagir car ils engendrent parfois de nouveaux travaux pour rattraper ce qui a été mal fait. Par ailleurs, la réfection des abords de l’hôtel de ville suscite de nombreuses réactions, notamment sur le relief du revêtement choisi et les dangers qu’il présente pour les piétons. Des remarques sur le caractère inesthétique des choix effectués sont par ailleurs formulées.

La dégradation du cadre de vie -

Un sentiment général de laisser-aller est nettement perceptible dans une majorité de réponses. Manque de soin, absence de suivi des travaux et réparations souvent remises à plus tard… tout cela vous donne l’impression que la municipalité sortante ne s’investit pas beaucoup dans ces domaines qui, pourtant, ont une incidence sur la qualité de vie et… des répercussions budgétaires.

On savait que la période pré-électorale était propice à des annonces et des promesses en tous genres. A voir l’attitude de la municipalité actuelle qui ne sait plus quoi inventer pour tenter de gagner des voix,
on est en droit de se dire que « demain, on rase gratis » ! Si vous avez des demandes insatisfaites depuis longtemps, n’hésitez pas, c’est le bon moment… Aides en tous genres, logement, travail, titularisation, rénovation d’infrastructures municipales… tout y passe pour plaire et séduire les Maizièrois avant les élections.

Dernier épisode en date : le projet d’aménagement de la Grand Rue. Un document a été diffusé aux riverains et sur le site Internet de la Ville pour présenter un réaménagement qui interviendrait « au cours du second semestre 2014 ».

Mais il y a plusieurs « hic » : le premier est que tous les riverains, loin s’en faut, ne sont pas d’accord pour céder tout ou partie de leur terrain à la Ville. Le second est que personne n’a été concerté dans le cadre de la préparation de ce projet : ni les habitants, ni les commerçants et… pas même le conseil municipal ! C’est une illustration supplémentaire des méthodes totalement archaïques de la municipalité actuelle.

Dernier hic » (et non des moindres) : les Maizièrois se rendront aux urnes les 23 et 30 mars prochains. Un rendez-vous démocratique très important qui ne doit pas être occulté.

Il ne se passe pas une journée sans que des Maizièrois nous signalent des dégradations ou des actes de vandalisme. Et on ne parle pas des cambriolages, devenus « normaux » (!), et de la recrudescence de voitures brûlées ou, plus grave, d’agressions sur les personnes.

Au vu des multiples allées et venues quotidiennes des véhicules de la gendarmerie en situation d’intervention, chacun d’entre nous peut le constater.

Alors s’agit-il d’un « sentiment d’insécurité » comme le dit M. Terrier ou d’insécurité réelle comme nous le ressentons tous ? La réponse est évidente. Pourtant, le maire et sa majorité continuent de nier la réalité, jusqu’à l’absurde : on a même pu lire, dans le dernier bulletin municipal, qu’ « il existe une anxiété des habitants, mais pas une insécurité réelle ». C’est inadmissible : les nombreux Maizièrois qui ont été victimes d’actes de délinquance apprécieront.

Devant la multiplication des atteintes à l’ordre public et face à la naïveté coupable de l’actuelle municipalité, nous vous avons annoncé notre projet de vidéo-protection sur l’ensemble du domaine public communal, techniquement et budgétairement préparé en lien avec des experts en la matière. Il s’agit d’assurer le mieux possible la sécurité des personnes et des biens. La liberté et l’égalité des citoyens doivent être préservées à Maizières.

Ce projet, que nous vous exposerons prochainement de façon détaillée, sera accompagné d’une augmentation significative des effectifs de la police municipale, des moyens mis à sa disposition mais aussi d’un investissement important dans le domaine de la formation des agents.

Contrairement aux actuels élus majoritaires qui parlent seulement de « sentiment d’insécurité » tout en annonçant une vidéo-protection à laquelle ils étaient totalement opposés il y a peu de temps encore, nous serons cohérents et transparents. Nous annonçons ce que nous souhaitons pour la commune et nous nous engageons à faire l’inverse de l’actuelle municipalité : ne pas dissimuler la réalité et vous informer de ce qui se passe vraiment dans les différents quartiers de Maizières.

La sécurité n’est ni de droite, ni de gauche. Elle est un droit pour tous.

INFO ! Entre 2012 et 2013, les actes de vandalisme sur les bâtiments publics ont augmenté de 100 % à Maizières.

Mais pour le maire et son équipe, ce n’est, là aussi, qu’un "sentiment".

Chaque fois qu’une élection se profile à l’horizon, un flot de rumeurs fait son apparition. Et comme de coutume cet automne, les contre-vérités distillées par la majorité municipale vous parviennent aux oreilles. La désinformation a commencé.

Cette année, à 6 mois des municipales, il paraît que si l’opposition arrivait aux commandes de la ville, elle supprimerait le repas des Anciens et les goûters hebdomadaires ainsi que le colis de Noël. Certains bruits prétendent également que la maison de l’emploi et le périscolaire seraient supprimés. Les associations seraient aussi en ligne de mire. Ces racontars n’ont aucun fondement et sont totalement faux.

Et puis, dans un autre registre, il faudrait s’attendre à une hausse des impôts. Et des dépenses à tout-va sans discernement... Eh bien voyons !

Bien évidemment, personne n’est dupe des manœuvres du maire et de ses colistiers. Cela en devient même risible.

Parmi d’autres engagements solennels, nous maintiendrons les taux des taxes sur la durée du mandat aux taux actuels

De même, nous proposerons aux communes partenaires du syndicat du Billeron de supprimer les indemnités du président et des vice-présidents.

En effet, on ne peut accepter de verser 9600 € par an à son président, G. Terrier, le maire actuel, pour quelques heures de travail dans l’année.

Un simple remboursement des frais exposés suffirait largement, à plus forte raison dans une période où tant de Français se retrouvent systématiquement à découvert (50 % des foyers avant le 15 du mois, d’après une étude de septembre 2013).

Les finances publiques ne sont pas des pompes à indemnités en tous  genres. Il en va de la crédibilité des responsables politiques

En matière de sécurité publique, il appartient au maire de se doter, ou non, d’un système de vidéo-protection.

Efficace tant pour élucider que dissuader les troubles et actes de délinquance, la vidéosurveillance/vidéo-protection doit être mise en oeuvre dans la commune pour réduire les troubles à l’ordre public et répondre à la demande légitime des riverains de voir leur droit à la tranquillité respecté.

Cet outil est complémentaire des missions assignées aux policiers municipaux afin de lutter d’une manière plus large contre les actes d’incivilité.Le traitement des images fait par ailleurs l’objet d’un encadrement juridique très strict destiné à préserver les libertés fondamentales, parmi lesquelles la vie privée. Toutes les images, auxquelles l’accès est restreint et contrôlé, sont conservées pendant une période très limitée, sauf celles qui permettent la résolution d’une infraction et l’identification de son auteur ; ces dernières sont à la disposition des enquêteurs et de la Justice.

Nous avons à plusieurs reprises depuis 2008 proposé à la majorité municipale d’entamer une réflexion sur la vidéo-protection. Jusqu’à présent, G. Terrier et son équipe s’y sont toujours refusés pour des raisons à la fois idéologiques et liées au mot d’ordre de la municipalité : « il n’y a pas d’insécurité à Maizières, seulement un sentiment d’insécurité ».

Le laxisme et une naïveté coupable conduisent inéluctablement à faire perdurer et à aggraver la situation.

Devant les nombreux faits de délinquance constatés, et pour permettre le maintien de l’ordre et de la tranquillité publics, il est du devoir d’une municipalité d’adopter un système de vidéo-protection.

C’est une priorité pour Maizières Ensemble